Le Département Universitaire de Psychiatrie et de Médecine Addictologique
Le Département Universitaire de Psychiatrie et de Médecine Addictologique déploie une offre de soins généralistes et spécialisées en addictologie et en psychiatrie qui se répartit en 5 Unités fonctionnelles, 2 de psychiatrie, 2 d’addictologie et une mixte.
- L’UF d’hospitalisation complète (Dr Frank Questel) comporte 40 lits pour la prise en charge des addictions complexes, comportant des comorbidités somatiques et/ou psychiatriques. S’y exercent des expertises médicales somatiques, addictologique et psychiatrique au service des patients présentant des addictions sévères.
- L’UF d’addictologie ambulatoire (Pr Florence Vorspan) comporte un CSAPA dédié principalement aux patients consommateurs de drogues illicites (cocaine, crack, opiacés…) et un Hôpital de Jour qui prend en charge principalement des patients présentant une addiction à l’alcool.
- L’UF d’hospitalisation complète (Dr Marine Delavest) développe une expertise dans la prise en charge des troubles de l’humeur complexes, comorbides et posant des problèmes de réponse aux traitements.
- L’UF de psychiatrie ambulatoire (Pr Bruno Etain) comprends 2 Centres Experts (troubles bipolaires et dépression résistante) et une consultation conventionnelle de psychiatrie.
- Enfin l’Unité de Liaison et d’Urgences Psychiatriques et Addictologique (Dr Romain Sicot) assure la prise en charge des urgences psychiatriques et les activités de liaison psychiatrique et addictologique des sites de Lariboisière et Saint-Louis.
Le projet de soins porté par le Département prévoit une forte implication des soignants infirmiers et aides-soignants dans les activités d’éducation thérapeutique, de relaxation et de prévention. Enfin le Département a un engagement historique dans le développement de la pratique avancée infirmière.
L'importance de la Journée Mondiale de la Santé Mentale
La journée mondiale de la santé mentale (célébrée le 10 octobre), est une journée internationale consacrée à l’éducation et à la sensibilisation du public envers la santé mentale contre la stigmatisation. Elle a été célébrée pour la première fois en 1992. En France, cette journée est l’occasion de rappeler l’enjeu, le contexte et le mouvement d’ensemble :
L’enjeu, c’est 1 personne sur 4 concernée par une souffrance ou des troubles psychiques. Des soins, qui avec plus de 23Mds €, représentent le 1er poste de dépenses de l’Assurance maladie, devant les cancers et les maladies cardiovasculaires. Un coût de plus de 100 Mds € (3,7% du PIB) avec leurs incidences économiques.
Le contexte, c’est celui d’une prise de conscience collective par les Français, de l’importance de cet enjeu majeur de santé publique. Indissociable de la santé somatique, il s’est inscrit au premier plan de nos priorités sociétales, sous l’effet de la crise sanitaire qui révélé les vulnérabilités de nombre de nos concitoyens et celles de notre système de soins qui se trouve en grande difficulté, jamais la pression n’a été aussi forte, conjuguant démographie préoccupante, déficit d’attractivité de la psychiatrie, épuisement des équipes…
Le mal être de nos concitoyens reste en effet supérieur à son niveau d’avant crise pour les symptômes anxieux, dépressifs, les troubles du sommeil. Certains sous-groupes- les jeunes notamment – restent particulièrement exposés.
Le mouvement, c’est celui engagé ces dernières années au travers d’une feuille de route gouvernementale et accéléré lors des Assises de la Santé Mentale et de la Psychiatrie voulues par le Président de la République, vers une transformation profonde de la politique de santé mentale et de psychiatrie au triple plan de son approche, de son organisation et de la mobilisation de ses acteurs.